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sur le cylindre, enlève, par son frottement, le noir de fumée, et partout où elle entre en contact avec le cylindre, marque un trait blanc. Le cylindre tourne d’un mouvement uniforme. Si la plume du tambour inscripteur est immobile, elle inscrit une ligne droite.

Fig. 4, représentant l’ensemble de la méthode graphique. En C le cylindre tournant sur lequel écrit une plume ; cette plume se trouve reliée à la membrane de caoutchouc du tambour inscripteur T. Un tube de caoutchouc réunit le tambour inscripteur au tambour du sphygmographe.


Si le sphygmographe est appliqué sur une artère qui bat, à chaque pulsation de l’artère il se fait une poussée d’air qui chemine d’un tambour à l’autre, et qui, en arrivant au tambour inscripteur, soulève la membrane ; tous les déplacements de la membrane agissent sur le levier ; le levier amplifie le mouvement et l’inscrit sur le cylindre. À chaque pulsation, la plume est déplacée, et dès que la pulsation est terminée, la plume retombe à la ligne de repos. Connaissant la vitesse de rotation du cylindre, sachant par exemple qu’un centimètre correspond à une seconde, on peut connaître le nombre de pulsations par