Page:Binet - Henri - La fatigue intellectuelle.djvu/317

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

p. 100 de calculs faits : ces 19,7 p. 100 se partagent entre les trois séries de la manière suivante :

Ire 
série 
 7,8 p. 100
IIe 
série 
 5,24  — 
IIIe 
série 
 6,58  — 

Le nombre de fautes a donc diminué dans la deuxième série et un peu augmenté dans la troisième série. Les chiffres varient si peu qu’on ne peut en tirer aucune conclusion.

Deuxième série. — Des expériences analogues aux précédentes ont été faites dans la même classe le jour suivant, pendant la quatrième leçon du matin.

La vitesse des calculs est indiquée par le nombre de minutes au bout desquelles les calculs ont été terminés :

Ire 
série 
 13 minutes.
IIe 
série 
 14  —  
IIIe 
série 
 12  —  

Les nombres de fautes sont les suivants :

Ire 
série 
 3,9 p. 100
IIe 
série 
 5,4  — 
IIIe 
série 
 5,8  — 

On voit que les fautes augmentent vers la fin de l’heure ; il semble donc que les élèves ont été fatigués pendant cette deuxième série d’expériences.

Des résultats analogues ont été obtenus par cette même méthode dans une autre classe.

Le défaut que cette méthode de Richter a en commun avec celle des calculs arithmétiques est de faire une trop grande place à l’exercice qui est acquis au bout de quelque temps et qui peut facilement masquer les influences de la fatigue. On devrait chercher à faire les expériences avec