ETAT DE REPOS | CALCUL MENTAL | ||
Expérience | 1 | 135 | » |
135 | 150 | ||
— | 2 | 110 | 125 |
— | 3 | 115 | 135 |
» | 140 | ||
— | 4 | 125 | » |
130 | 140 | ||
» | 170 | ||
» | 140 | ||
— | 5 | 110 | 120 |
— | 6 | 115 | 120 |
— | 7 | 125 | 140 |
Valeur médiane | 120 | 140 |
Prenons un exemple, pour mieux nous expliquer : dans l’expérience 4, on a pris d’abord deux fois de suite la pression de l’état de repos, soit 125, puis 130 ; ensuite on a pris trois fois de suite la pression du travail intellectuel, soit 140, 170 et 140.
Pour comprendre la signification de ce résultat, il faut le comparer à celui que donne le travail physique.
Nous avons étudié sous deux formes l’effet du travail physique sur la pression sanguine : 1° le sujet accomplissait un travail quelconque, montait un escalier, ou soulevait des haltères, et ensuite, dès que ce travail était terminé, il mettait les doigts dans l’appareil et on prenait la pression de son sang ; avec cette manière de procéder, on ne peut saisir que l’effet produit après la cessation du travail physique ; 2° le sujet, les mains dans l’appareil, exécutait un travail physique avec une autre partie de son corps, sans remuer les mains, et on mesurait la pression pendant le travail ; ainsi, le sujet assis soulevait une jambe ; cet effort devient très pénible au bout d’une minute