Page:Binet - Henri - La fatigue intellectuelle.djvu/115

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Fig. 41. — Expérience montrant les effets différents d’une pression graduelle et d’une pression constante de même valeur sur le pouls capillaire. Les chiffres indiqués au-dessous du tracé expriment la hauteur du mercure dans une des branches du manomètre ; il faut les doubler pour avoir la pression réelle. Dans cette expérience, on emploie d’abord une pression graduelle ; quand la contre-pression est un peu supérieure à 10 centimètres, le pouls disparait ; il n’en reste plus de trace à 12 centimètres. On augmente la pression jusqu’à 14 centimètres, puis à l’endroit marqué d’une croix, on arrête le moteur, et la pression devient constante. Presque aussitôt le pouls reparaît ; il est très apparent à 13,5 centimètres.



Fig. 42. — Tracé sphygmomanométrique de l’état de repos. Sujet assis. Pression graduelle croissante de 0 jusqu’à 140 millimètres. Sujet M. V…

Nous prenons lentement une courbe de pression graduelle chez M. V… à 8 heures et demie du soir ; quand la