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mélanges.

des tributaires depuis des siècles, nous étions placés d’une manière particulièrement favorable pour le genre de recherches que nous désirions entreprendre. Nos efforts se sont portés sur deux points principaux :

1o. Acquisition d’échantillons parfaitement caractérisés et authentiques de porcelaine de Corée.

2o. Investigation des ouvrages de technologie chinoise et traduction des passages ou documents relatifs au sujet qui nous intéressait.

C’est après de patientes recherches dans ces deux directions, que nous sommes parvenus à recueillir quelques éléments pouvant figurer, croyons-nous, dans la discussion.

N’ayant d’autre intérêt dans la question que celui de la vérité, nous présenterons successivement les passages qu’il nous a été donné de relever dans les ouvrages chinois, nous bornant à quelques appréciations sur la valeur qu’il convient de leur accorder.

Il sera alors facile au lecteur de se faire une opinion et de décider si les conclusions adoptées par certains auteurs sont suffisamment justifiées. Ajoutons, d’ailleurs, que la difficulté de se procurer des documents et la nécessité de recourir à des traductions plus ou moins tronquées a bien pu induire les céramistes non versés dans la connaissance des langues orientales à une interprétation que les faits ne semblent pas toujours justifier.

L’existence de la porcelaine de Corée nous ayant été démontrée tout d’abord par la mention qu’en font les ouvrages chinois, nos recherches se sont bornées aux points suivants :

1o. Caractériser la porcelaine coréenne, préciser, s’il est possible, les signes distinctifs qui permettent de la différencier des produits similaires de la Chine et du Japon.

2o. Rechercher l’ordre chronologique de fabrication des produits céramiques de ces trois pays, et faire ressortir l’influence artistique qu’ils ont eue réciproquement les uns sur les autres.