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5. Schmidt (Charles), né à Saint-Dié (Vosges), le 21 octobre 1872.

6. Dumoulin (Joseph-Marie-Désiré), né à Paris, le 2 septembre 1875.

7. Martin (Germain-Louis), né au Puy (Haute-Loire), le 7 novembre 1872.

8. Mathorez (Jules-Marie-Michel-Henry), né à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), le 8 avril 1873.

9. Palustre (Bernard-Joseph), né à Fontevrault (Maine-et-Loire), le 8 juillet 1870.

10. Pagel (Jean-Joseph-René), né à Batna (Constantine), le 9 janvier 1875.


— Ont été nommés archivistes paléographes hors rang, comme appartenant à des promotions antérieures :

MM. 

D’Etchegoyen (Armand-Victor-Sauveur-Marie-Henri), né à Nointot (Seine-Inférieure), le 12 mai 1873.

Pinet de Manteyer (Marie-Barthélemy-Georges), né à Gap (Hautes-Alpes), le 16 mai 1867.


OBSÈQUES DE M. LECOY DE LA MARCHE.


Le fascicule où nous annoncions la mort de l’un de nos doyens, M.  de Mas Latrie, venait de paraître, lorsqu’un nouveau deuil a frappé notre Société. Le 22 février 1897, quelques heures après avoir quitté les Archives nationales, où il exerçait les fonctions de sous-chef de la Section historique, un autre de nos confrères, âgé de cinquante-sept ans à peine, M.  Lecoy de la Marche, succombait tout à coup au mal implacable qui l’avait déjà terrassé il y a plus d’un an. Après cette première atteinte, nous l’avions vu mettre à reprendre son service ce courage et cette persévérance dont il a fait preuve aussi bien dans ses travaux que dans toutes les circonstances de sa vie. On va lire les discours où le garde général des Archives nationales et les présidents de la Société de l’École des chartes et de la Société des Antiquaires de France ont apprécié les mérites de l’érudit et du fonctionnaire. Nous regrettons profondément de ne pouvoir y joindre les paroles, d’autant plus émues et d’autant plus émouvantes qu’elles n’étaient pas préparées, dans lesquelles l’ami de tous les jours, le témoin constant de sa vie, celui qui, la veille même de la mort de notre confrère, lui prêtait encore le soutien de son bras pour regagner sa demeure, M.  Léon Gautier, a rendu aux qualités de l’homme la justice qui leur était due.