not, de Vassy, dégageait la formule : Jeanne d’Arc Champenoise et non pas Lorraine[1]. Dès cette époque, M. Renard signalait toute l’importance des constatations administratives ressortant des textes officiels contemporains et les opposait aux déductions topographiques de son érudit contradicteur. Argument déjà ancien, mais auquel sa date n’ôte rien de sa valeur. L’auteur du présent ouvrage, qui fait seulement allusion à cette polémique, aurait pu utilement le rappeler.
Plus spécieuse serait la thèse qui tend à démontrer qu’à aucune époque, — question topographique à part, — aucune partie de Domremy n’aurait fait partie du territoire français. Déjà soutenue, subsidiairement à la précédente, par M. Henri Lepage, avec une entière et remarquable connaissance des documents locaux relatifs à la question, cette théorie a été reprise par M. J.-Ch. Chapellier, bibliothécaire de la bibliothèque d’Épinal, dans ses deux notices sur la véritable nationalité
- ↑ Jeanne d’Arc Champenoise et non pas Lorraine. Orléans, 1852, in-8o, 19 p. (Extrait du Congrès scientifique de France, XVIIIe session. Orléans, 1851, t. II, p. 249-265.) — Vers la même époque paraissait l’étude de M. Mourin : Jeanne d’Arc est-elle Champenoise ou Lorraine ? Reims, 1853, in-8o, 11 p. (Extrait des Travaux de l’Académie de Reims, t. XVIII (1852-1853), p. 52-62.)
Claye, 1857, in-8o, 24 p. (Extrait des Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres (1851), t. I, 1847-1860, p. 103-177.) Réponse au précédent. — H. Lepage, Jeanne Darc est-elle Lorraine ? (première dissertation). Nancy, 1852, in-8o, 56 p., avec plan. (Extrait des Mémoires de l’Académie de Stanislas, année 1852, p. 139-190.) Réponse au précédent. (Voir à ce sujet : Rapport fait à l’Académie des inscriptions et belles-lettres au nom de la Commission des antiquités de la France, par Berger de Xivrey, dans Mém. de l’Acad. des inscr., t. XX, p. 244, séance publ. du 25 novembre 1853 ; lettre particulière de Quicherat à M. Lepage, en date du 3 novembre 1852, publiée dans la seconde Dissertation de M. Lepage, p. 53, n. 1 ; analyse de Vallet de Viriville, dans Atheneum français du 10 juin 1854.) — A. Renard, Jeanne d’Arc était-elle Française ? Réponse au mémoire de M. Henri Lepage intitulé : « Jeanne Darc est-elle Lorraine ? » Langres, L’Huillier, 1852, in-8o, 34 p. (Voir à ce sujet : Lettre de M. Lepage, en date du 16 octobre 1852, dans l’Union de la Haute-Marne du 22 octobre 1852 ; lettre particulière de Quicherat à M. Renard, en date du 9 janvier 1853, publiée dans la seconde Réponse de M. Renard, p. 30, n. 2 ; analyse de Vallet de Viriville, dans Atheneum français du 10 juin 1854.) — H. Lepage, Jeanne Darc est-elle Lorraine ? (seconde dissertation). Nancy, 1855, in-8o, 90 p. (Extrait des Mém. de l’Acad. de Stanislas, année 1854, p. 273-362.) Réponse au précédent. — A. Renard, Jeanne d’Arc était-elle Française ? Deuxième réponse à M. Henri Lepage. Paris, Claye, 1855, in-8o 32 p. — H. Lepage, Un dernier mot sur cette question : Jeanne d’Arc (sic) est-elle Lorraine ? (troisième dissertation). Nancy, 1856, in-8o, 16 p. (Extrait du Journal de la Société d’archéologie lorraine, 5e année, juin 1856, p. 82-95.) — A. Renard, Jeanne d’Arc était-elle Française ? Troisième et dernière réponse à M. Henri Lepage. Paris, Claye, 1857, in-8o, 29 p.