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qu’on veut représenter comme un tyran détesté, laisse approcher la foule jusqu’au marche-pied de sa voiture. »




L’intervention collective des diplomaties anglaise et française entre le roi de Naples et son peuple, n’a pas laissé que d’inspirer en Europe un certain étonnement.

Que l’Angleterre, cachant ses vues ambitieuses sous le masque de l’humanité, qu’elle ne manque jamais de prendre quand il s’agit de ses intérêts, cherche à ressaisir la Sicile, et encourage à ce dessein le parti de la révolution, elle est dans rôle, et reste de tout point fidèle aux nobles traditions du Foreign Office.

« Mais que la France se croie les mêmes intérêts que l’Angleterre en de telles circonstances, et qu’elle songe à pousser une puissance étrangère dans une voie dont elle a reconnu pour elle-même le danger, voilà ce qui semble impossible à comprendre, à moins de supposer, au fond de cette question complexe, quelque côté mystérieux qui échappe aux yeux du public. Nous ne chercherons pas à lever ce voile ; un tel examen nous entraînerait sur un terrain trop brûlant et trop périlleux pour qu’il nous soit donné de l’aborder. » — Le baron Juchereau d’Harvey.




L’évêque d’Orléans a abordé le sujet, et l’habileté avec laquelle il a démontré combien la diplomatie française du jour est souple sous la main de la diplo-