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cette pernicieuse absurdité qu’on n’admet l’intervention étrangère que pour provoquer et entretenir la rébellion. »

« Tel est, en effet, le principe de non-intervention appliqué par la Sardaigne en ce qui regarde les États Pontificaux. Mais son application en ce qui regarde Naples est encore plus extraordinaire… Que penser de la conduite de Victor-Emmanuel, lorsque ses armées envahissent, dans le but de les annexer, les États mêmes d’un souverain auquel il a témoigné, jusqu’à la dernière heure, ses amicales intentions ?

« Qu’en penser, lorsque, sans déclaration de guerre, sans alléguer aucun motif pour un tel changement, il se précipite tout-à-coup pour dépouiller de ses domaines héréditaire un souverain dont il n’a reçu ni provocation ni défi ? Si cela n’est pas une intervention, c’est alors que ces mots non-intervention signifient permission d’envahir et de prendre les droits, les propriétés et les domaines de ses voisins ; c’est que le brigandage n’est pas une intervention ; c’est que, la fin justifiant les moyens, il est permis de voler avec impunité et avec gloire. » — Le Morning Herald.




Complicité entre la France et le Piémont dans les affaires de Naples : — « De la lacune qui se rencontre sur ce point dans les correspondances communiquées au sénat, il faudrait inférer, ou bien que ces observations sont demeurées sans réponses, ou que celles-ci ont revêtu un caractère confidentiel. » — Les affaires d’Italie d’après les Documents.




Épisode de la Session actuelle du Sénat.

Une voix : — Quand a commencé la défiance ?