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nement est une monarchie élective. Il a une constitution libérale, peu de taxes, peu de paupérisme, une administration économique, une éducation libre à bon marché pour toutes les classes, et de nombreuses institutions de charité pour l’indigence et la misère. J’ose affirmer que la seule ville de New-York paie plus de taxes, est plus pillée par des fonctionnaires malhonnêtes, supporte plus de pauvres, compte plus d’enfans ignorant, tolère plus de vicieux et d’ivrognes, de canaille, et enregistre plus de crimes tous les ans, que les États de l’Église, qui comptent trois millions d’hommes. » — Bayard Taylor, philosophe protestant américain.




« Je pourrais, comme on l’a fait non sans justice, contester la mesure des vices du gouvernement papal.

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« Quant au fond même des réformes à apporter dans le gouvernement romain, je n’ai garde d’examiner avec détail lesquelles sont nécessaires et possibles ; pour avoir, sur de telles questions, un avis sérieux, il faut voir les choses de plus près. » — Guizot.




« M. de la Guéronnière prétend que le gouvernement pontifical ne donne pas la liberté de discussion, parce qu’il est gouverné par l’autorité catholique et par le droit canon.

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« Il est vrai que dans ce gouvernement, on ne met pas en délibéré si on permettra l’usure, qui ruine les peuples, si on établira des dépôts de mendicité pour cacher la plaie hideuse du paupérisme, si on donnera des patentes aux filles de mauvaise vie, si on établira des tribunaux de divorce pour dissoudre des six cents mariages par an. Il est également vrai que là, la loi