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ceaux de débris et de cendre. Ces richesses, cette puissance, cette gloire, comme dans l’antique Carthage, c’étaient autant d’anneaux de leur chaîne brisés par la vengeance. Avaient-ils donc un drapeau, eux qui n’avaient point de droits ?… Étaient-ils un peuple, eux qui n’étaient pas des hommes ? »

« Tout le monde sait, dit aussi Donoso Cortès, comment le parlementarisme meurt. Il meurt quand un homme se présente qui a tout ce qui manque au parlementarisme, — qui sait affirmer et nier, qui affirme et nie constamment la même chose[1] ; il meurt quand la multitude, à l’heure marquée par la providence, demande, avec des rugissemens, sa part au festin parlementaire. »

Et quand tout sera fini, si j’en crois le protestant Macaulay, la Papauté subsistera encore !

Je me réjouis également de la détraque de la grande république constellée ; cela venge l’insulte nationale faite à Mgr Bedini, ambassadeur, et les sympathies trop marquées pour les cyniques Garibaldiens d’Italie.

Je suis, Monsieur,
Votre très humble serviteur.
Bibaud
  1. M. H. E. Chevalier, ex-rédacteur du Pays, qui est aujourd’hui retourné en France, me disait un jour qu’il ne pouvait suffire à saisir les nombreux soubresauts ou programme politique de ce journal.