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d’autre ; 4.o qu’il pourrait, en toute liberté, ravitailler le fort de Catarocouy. Il consentait à la démolition du fort de Niagara, et il promettait de faire revenir prochainement de France les Iroquois qui y avaient été envoyés, et dont il avait même déjà sollicité le rappel. Ces conditions furent acceptées, et une trêve fut conclue, sur le champ. Les députés consentirent à laisser cinq d’entr’eux pour otages, afin d’assurer un convoi que l’on préparait pour Catarocouy[1] ; et l’on convint que s’il survenait quelque hostilité, de la part des alliés des Français, pendant la négociation pour la paix, elle ne ferait rien changer à ce qui venait d’être résolu.

  1. Pendant que les députés Iroquois étaient à Montréal, les huit cents guerriers qu’ils avaient laissés au lac Saint-François, ayant remonté le fleuve, avaient investi le fort de Frontenac, tué tous les bestiaux qui paissaient aux environs, et brulé tous les foins, au moyen de flèches allumées.