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Le gouverneur va dans le Haut-Canada et reçoit partout des adresses flatteuses.
Rapport vaniteux, disparate et contradictoire de Lord Durham.
Proclamation de lord Durham : son départ.
Sir John Colborne de nouveau administrateur du gouvernement.
Les chirurgiens R. Nelson et Côte rentrent dans le Bas-Canada, accompagnés de quelques centaines de réfugiés canadiens.
Soulèvement simultané à Beauharnais, Châteauguay, Napierville, Montarville et autres endroits au sud du Saint-Laurent.
Un détachement d’insurgés de Châteauguay faits prisonniers par les sauvages du Sault Saint-Louis.
Proclamation de la loi martiale.
Le général Côte fait brigadier un jeune français du nom de Hindenling.
Les patriotes, commandés par Côte, défaits à Lacolle.
Marche de Sir John Colborne sur Napierville. Défaite et dispersion des insurgés de Beauharnois ; retraite de Nelson et Côte à Odeltown : ils sont défaits par les miliciens des townships voisins, et s’enfuient sur le territoire des États-Unis. Van Schoultz défait et pris devant Prescott.
Dispersion du rassemblement de Montarville.
Retour de Sir John Colborne à Montréal.
Représailles et déprédations dans les comtés de l’Acadie et de Laprairie.
1839-40 — Procès devant la cour martiale : condamnations à mort et exécutions.
Milice Haut-Canadienne dans le Bas-Canada.
Rétablissement du premier conseil spécial.
Suspension des juges Panet, Bédard et Vallières.
Sir John Colborne gouverneur-général.
La peine de mort commuée en celle de la déportation pour le plus grand nombre des condamnés. Confiscations.
Passation de l’acte d’Union.
Arrivée de M. Poulett Thompson, gouverneur-général.
Réhabilitation des trois juges suspendus.
Le conseil se déclare pour l’union des provinces à la majorité de 25 contre 3.[1]
L’union des provinces proclamée, (1841.)
  1. Suivant le Docteur Meilleur, au Mémorial de l’Éducation, aux noms glorieux de John Neilson, Pierre de Rocheblave et Jules Quesnel, le nom respecté de James Cutberth serait à ajouter. Le Haut-Canada n’y consent qu’à des conditions tout à son avantage.