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« Que, quelque différence d’opinion qui ait pu régner entre les habitans de la province, à l’égard des affaires publiques, ils se sont toujours distingués par leur fidélité au souverain, par l’amour de l’ordre et par l’obéissance à l’autorité légitime, et qu’il est du devoir de désavouer les dites tentatives ;

« Que, dans les circonstances actuelles, il est de notre devoir d’assurer le gouverneur qu’il peut compter entièrement sur notre fidélité, etc.

« Qu’une humble adresse soit présentée à son Excellence, etc. »

Le gouverneur répondit à l’adresse qui lui fût présentée : « Ces témoignages de loyauté… ne peuvent être que bien accueillis, dans un temps où l’on a recours à des tentatives, insidieuses pour répandre des doctrines contraires à la moralité et à la justice, et tendant à la violation et à la destruction des lois et des institutions par lesquelles sont maintenus les droits et les libertés dont jouit le corps entier des sujets de sa Majesté. »

À une assemblée des francs tenanciers du comté de l’Outaouais, tenue à Aylmer, le 4 août, il fut résolu :

1. « Que cette assemblée exprime son entière désapprobation des procédés du parti de la majorité de la chambre d’assemblée ;…

4. « Que l’hostilité invétérée du dit parti de la chambre d’assemblée envers une branche coordonnée de la législature a été cause que la province a été privée de plusieurs avantages, dont elle aurait joui sans cette hostilité ;

6. « Que les individus composant cette assemblée ne peuvent se séparer sans exprimer la détermination d’aider la force civile à réprimer tout trouble, ou tumulte qui pourrait résulter des coupables tentatives