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et l’immoralité, si elle ne pouvait pas la dépouiller entièrement de tout esprit de parti, ou d’une trop forte teinte de démocratie pure. Nous avons du plaisir à mentionner, comme exemple, la fête de Verchères, où l’hon. P. X. Malhiot présida, et où furent présents tous les notables du lieu. Voici l’ordre des santés :

1. Le jour que nous célébrons, fête nationale, et tous ceux qui l’honorent.

2. Le peuple, source légitime de tout pouvoir.

3. Le roi : puisse-t-il se soustraire aux machinations de ceux qui ont intérêt à le voir opprimer ses peuples.

4. Lord Gosford : puisse-t-il ne plus se laisser influencer par des conseils pervers.

5. La chambre d’assemblée : puisse-t-elle… avoir pour seul principe les vrais intérêts des habitans du pays…

6. Un conseil électif, en union avec l’esprit du temps.

7. Nos sœurs colonies.

8. Les États-Unis : puissions-nous parvenir à leur état de prospérité.

9. Nos frères des townships.

10. Les canadiens qui ont vaillamment combattu et repoussé l’ennemi du dehors…

11. Roebuck et le petit nombre de membres libéraux… qui ont soutenu nos droits…

12. Le respectable et respecté clergé.

13. La presse libérale : puisse-t-elle toujours se renfermer dans les bornes que prescrivent et que requièrent les vrais intérêts du pays.

14. Les manufactures de tous genres…

15. L’agriculture : le plus ancien de tous les arts, comme la plus utile profession…