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cains, Whigs, Réformateurs, Radicaux, etc., de l’autre, et leur donner à entendre que le conseil législatif ne sera bon à rien, tant qu’il ne se composera pas en majorité d’hommes compris dans la seconde catégorie.

La 38ème résolution n’est qu’un corollaire de la précédente.

Dans la 39ème, la chambre affirme que le conseil législatif, tel qu’elle vient de le représenter, « n’est pas une autorité compétente à demander des changemens dans l’acte constitutionnel », mais qu’elle l’est bien elle, et elle seule.

Dans la 40ème, on attend de la justice du parlement britannique, qu’il se gardera des « fausses représentations du conseil législatif et des membres et suppôts de l’administration coloniale, tous intéressés à perpétuer les abus ».”

Par la 41ème, on fait « solennellement et délibérément vouloir au peuple de ce pays, en 1828, des changemens aux institutions de la province, des institutions extrêmement populaires, et de plus en plus ressemblantes à celles des États-Unis ».

Dans les 42ème, 43ème, 44ème, 45ème et 46ème, la chambre narre, argue et conclut, « sur sa propre responsabilité », ne se croire responsable à qui, ni de quoi que ce soit.

Dans la 50ème, les gens qui « ne voulaient ni ne prétendaient menacer », menacent l’Angleterre explicitement de la puissance croissante des États-Unis, et implicitement de la révolte de ses colonies d’Amérique.

La 51ème, est évidemment fausse dans sa première partie, quoiqu’elle puisse être vraie dans la dernière.

La 52ème, eût été plus de mise en 1822, ou avant, et l’on peut dire des choses qu’elle dit, non erat his locus.