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irrité ou égaré par un individu quelconque, en cette occasion, mais qu’il est assuré que le lieut.-colonel McIntosh, en se conformant à la demande ou aux directions des magistrats, a agi, sous tous les rapports, comme il lui convenait de le faire, et a fidèlement rempli son devoir, comme un officier militaire et un bon sujet du roi[1].

« En réponse au second paragraphe de l’adresse de la chambre, demandant à être informée », &c., le gouverneur en chef informe la chambre que, dans le cas où l’intervention du pouvoir exécutif pourra devenir nécessaire pour donner effet aux lois de la province, le gouverneur sera toujours prêt à agir, d’après les circonstances, à son meilleur jugement.

« En réponse au troisième paragraphe de l’adresse, le gouverneur informe la chambre d’assemblée que s’il était amené à sa connaissance quelque circonstance qui pourra rendre expédient d’émaner une proclamation royale, il prendrait la chose en considération.

« En réponse au quatrième paragraphe de l’adresse le gouverneur assure la chambre d’assemblée, que le gouvernement de sa Majesté est en pleine possession de tous les documens, qui, en différens temps, dans le cours de la présente session, ont été communiqués à la chambre par le gouverneur-général.

  1. Le roi porta, il paraît, le même jugement que son lieutenant, sur la conduite du lieutenant-colonel McIntosh.

    « Nous apprenons qu’il a été reçu hier, du commandant en chef, Lord Hill, une dépêche, approuvant la conduite du militaire, à Montréal, le 21 mai. » — Mercury du 8 janvier.

    « Nous voyons par les journaux de Brighton, du 14 novembre, que lord Fitzroy Somerset et le lieutenant-colonel McIntosh du 15e régiment (récemment arrivé à Montréal) ont eu des audiences du roi… Le lieutenant-colonel McIntosh a dîné au palais avec une compagnie distinguée, se composant de la famille royale et d’un nombre de seigneurs et de messieurs. » — Montreal Gazette.