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les actes d’accusation qui leur avaient été présentés, pour voies de fait, émeutes, parjures, &c., n’étaient pas de violents partisans politiques, comme étaient ceux qui avaient trouvé matière à procès contre l’éditeur et l’imprimeur du Canadian Spectator[1].

Presque aussitôt après le retour des membres de l’assemblée dans leurs foyers, il y eut des assemblées publiques, pour ou contre le gouverneur. À Montréal, le 5 décembre, à une assemblée des « personnes disposées à présenter une adresse au gouverneur, au sujet de la présente prorogation du parlement », il fut adopté des résolutions dont la substance était, « Que les prétentions subversives des droits les plus incontestables de la couronne, avancées de temps à autre, par la chambre d’assemblée, avaient causé entre les différentes branches de la législature un mésaccord très préjudi-

    Davis, Gabriel Marchand, W. Stephens, P. Weilbrener, T. Penn, M. Turgeon. “None of them violent partisans themselves, or bound by any ties to violent partisans, or long conspicious in society for their hatred to the Canadian people, so devoted partisans of absolute submission to the governor, &c… The late grand jury of the court of Oyer and Terminer have done all in their power to give Fisher’s Official Gazette and the Mercury, and the Montreal Gazette, an unresisted sway ; but they will not succeed ; as far as depend on us, we will never cease to grapple with the faction, with the sycophants, the despots and the slaves, who must be utterly defeated, or they will ultimately reduce this fine country, against the will of the British Government, to the State of a Grecian province under the dominion of the Turks.

  1. MM. H. McKenzie, président, S. Gerrard, J. P. S. De Beaujeu, J. L. De Martigny, McKenzie, Jules Quesnel, John Yule, E. M. Leprohon, G. Gregory, L. H. D’Eschambault, John Jamieson, T. Barron, C. Stuart, L. Barbeau, A. Webster, B. Joliette, John Porteous, G. D. Arnoldi, W. Molson, Jh. Roy, W. Smith, B. Rocher, C. Morrison, I. Valentine.

    Le rédacteur et l’imprimeur du Herald s’étaient libérés, sous Sir G. Prévost, en nommant l’auteur d’un libelle supposé : ici l’auteur, ou le rédacteur était tout nommé ; et certainement M. Duvernay ne pouvait pas être plus coupable que M. Gray, et devait l’être moins que M. Kay, si celui-ci l’était.