primé sur les bords du Danube ou du Bosphore.
La chambre d’assemblée renonça-t-elle à ses prétentions ?
La chambre d’assemblés ne céda point. On vit se former des clubs révolutionnaires tels que le Comité Central et permanent et l’association des Fils de la Liberté : on vit même le commencement d’une convention dite nationale. Les campagnes s’agitèrent, et le drapeau tricolore fut arboré dans quelques-unes. L’arbre de la liberté fut planté dans une grande assemblés dite « des six comtés. » Enfin il se forma des camps à St. Denis, à St Charles, à St. Eustache. — Aux clubs révolutionnaires s’opposèrent le Doric club et l’association constitutionnelle.
Par qui l’insurrection fut-elle réprimée ?
Elle fut réprimée par sir John Colborne, vétéran qui avait été lieutenant-gouverneur du Canada-Supérieur, et qui fut nommé commandant des forces dans les deux provinces.
Quelles furent les principales actions ?
Le colonel Gore fut d’abord repoussé avec perte à St. Denys par le docteur Wolfred Nelson, mais le colonel Wetherall s’étant rendu maître du camp de St. Charles, celui de St. Denys dut-être évacué. — Le camp de St. Eustache, commandé par un Suisse du nom d’Amury Girod, qui prit la fuite et se