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moins le mérite d’avoir assemblé une magnifique bibliothèque, et qui a, au reste, publié trois volumes de ses transactions, dans lesquels on trouve des écrits précieux. — Mais en politique, il n’est plus possible aujourd’hui de défendre sa conduite. Le parti anglais fut pour lui dans le temps, mais ses amis même ne pouvaient le disculper d’avoir soutenu le receveur-général sir John Caldwell dont les malversations étaient un fait public. Enfin, lorsque, à la suite d’une pétition signée par 87000 Canadiens, le prince régent soumit les affaires du Canada à un comité de la Chambre des Communes, ce comité exprima dans son rapport le regret qu’il avait que des abus tels que ceux dont on se plaignait eussent pu subsister si longtemps dans une colonie britannique.

Quand le lord Dalhouzie laissa-t-il le Canada ?

Il avait été remplacé ad interim en 1824, par le général Burton, chevalier de l’ordre guelphique de Hanovre, qui fut le favori de la chambre d’assemblée, et il fut définitivement rappelé par le duc de Wellington, qui lui donna le commandement de l’armée des Indes en 1828.

Les années précédentes n’avaient-elles pas été fertiles en incidens dignes de remarque ?