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On apprit à Québec cette glorieuse victoire le 2 janvier. — Elle procura aux Canadiens l’occasion de donner des marques de l’intérêt qu’ils y prenaient par des illuminations et des chansons patriotiques. J. O. Plessis, alors évêque de Canathe, prononça sur cet événement un discours très remarquable, afin les habitans de Montréal, par l’entremise de sir Alexander Mackenzie, John Gillespie et Thomas Forsyth, chargèrent Robert Mitchell, artiste de Londres, du monument Nelson, en l’honneur du grand homme qui avait navigué sur le St. Laurent.

Par qui le Canada était-il alors administré ?

Il avait été administré par sir Robert Shore Milnes, (sous les auspices duquel furent publiés les « Édits et Ordonnances royaux » ) jusqu’en 1805, puis alors, par l’honorable Thomas Dunn, le plus ancien conseiller, en qualité de Président.

À quelle époque la province eût-elle un nouveau gouverneur-général ?

En 1807 arriva à Québec le général sir James Craig, qui avait servi en Amérique, conquis sur les Hollandais le Cap de Bonne-Espérance, et commandé l’armée anglaise en Sicile.

Jusqu’à quelle époque gouverna-t-il le pays ?