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miers à la défense de la frontière au moment du danger ?

Les principaux nobles du pays, les de Lotbinière, de St. Ours, d’Eschambault, de Tonnancour, de Salaberry, de Rouville et de Boucherville, de Lacorne, de Labruère, de Montigny, de Florimont, de la Madeleine, de Montesson, de Rigouville, et autres, et le baron de Longueil lui-même, rappelant les temps où c’était la chevalerie qui soutenait le fort des combats, se placèrent sous les ordres de M. Picoté de Bellestre, leur compatriote, gouverneur du Détroit sous les Français, et reprirent St. Jean l’épée à la main. Ils le défendirent ensuite pendant deux mois avec le major Preston, et se couvrirent de gloire, car si l’on considère que St. Jean était un mauvais fort, jamais place ne fut mieux défendue.

Montgomery s’était-il borné au siège de St. Jean ?

Non, il envoya les majors Brown et Livingston s’emparer de Chambly, et le colonel Allan traversa le fleuve pour attaquer Montréal ; mais il fut repoussé et pris par Carleton.

Le colonel McLean et M. de Beaujeu eurent-ils le même succès que le gouverneur ?

Non, s’étant portés contre les Américains pour faire lever le siège de St. Jean, ils fu-