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et servir elle-même un canon — assez bonheur pour repousser les sauvages. Deux ans auparavant, Madame de Verchères avait eu le même courage et la même fortune. Ces faits sont consignés dans le Dictionnaire des Sièges et Batailles.

Ne s’élevait-il pas alors une nouvelle maison canadienne plus illustre que toutes les autres ?

En 1687, arriva en Canada avec le titre de commandant des troupes, le chevalier de Vaudreuil, ci-devant maréchal des logis des mousquetaires, et qui s’était fort signalé au siège de Valenciennes. Il s’établit en Canada, y épousa une canadienne, et devint gouverneur de Montréal, puis gouverneur-général, comme le fut aussi un de ses fils.

Mais par qui le comte de Frontenac avait-il été remplacé ?

Il avait eu pour successeur Mr de Caîlières, militaire d’un grand mérite, qui avait été gouverneur de Montréal.

Quel événement heureux signala son gouvernement ?

Ce fut la paix de Montréal avec les Iroquois, en 1701. — Elle fut la conséquence de lia paix de Riswick entre Guillaume III et ses alliés d’une part, et Louis XIV.

Cet accord ne devait-il pas avoir l’effet de