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LES FAUX MONNAYEURS AU XIXe SIÈCLE

RÉSUMÉ

La première scène de ce roman qui a tenu pendant cinq mois les lecteurs du journal la France dans une continuelle attente pleine d’impatience, se passe en une pauvre boutique de bric à brac, de la triste et sale rue des Filles-Dieu. :

Félix Radèze, le héros qui traverse l’œuvre et représente tout une époque, avec ses égarements, ses crimes, ses douleurs et son châtiment, vient de fermer sa boutique. Il est seul comme toujours. On ne devine rien de ses : actes dans la simplicité de sa vie, rien de son âme dans le masque d’indifférence qui recouvre sa personne.

Des : pas retentissent dans la rue étroite ; il ouvre avant qu’on n’ait frappé, les reconnaissant. C’est son frère, un tout jeune homme dont il s’est fait le père, et qu’il aime.

— Sauve-moi ! s’écrie celui-ci. Je suis poursuivi.

Le brocanteur le pousse dans une cave dont il recouvre la trappe avec sa marchandise, enfonce au moyen d’une barre de fer le vitrage qui sé pare sa boutique d’une cour, et dit aux gens du poste qui entrent bientôt. après le jeune homme :

— Il vient de passer par là, en brisant le chassis.

Puis, quand tout est rentré dans le silence, il va rejoindre son frère et lui demande sa confession.