et par la présence dans le parenchyme lacuneux, « de grandes cellules cristalligènes, contenant de nombreux cristaux tétraédriques d’oxalate de chaux, isolés les uns des autres ».
Les feuilles de véronique sont aisées à reconnaître à la coupe micrographique ; ce qui les caractérise surtout, ce sont leurs poils. Ceux-ci sont de deux sortes : les uns (fig. 24) sont très longs, traversés par trois cloisons et terminés par une petite pointe aigie très légèrement recourbée. Les autres (fig. 25) sont comme emboîtés dans l’épiderme ; ils sont portés par un court pédicelle unicellulaire et terminés par deux petites glandes sphériques et glanduleuses.
Faux thé impérial. — Il nous reste à dire quelques mots d’un produit vendu quelquefois dans le commerce sous le nom de thé impérial chinois. Le véritable thé impérial est une rareté ; il est très difficile pour ne pas dire impossible, de s’en procurer des feuilles dont l’authenticité soit indiscutable. Du reste cela s’explique facilement, le vrai thé impérial, étant, comme nous le disions en commençant, consommé par l’empereur de Chine, les grands mandarins et quelques rares privilégiés.
Le thé impérial du commerce est une variété plus inférieure, qui, dans les qualités supérieures, ne laisse pas que d’être excellent, d’un goût délicat, soit,