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falsifications du thé

fortement plissées aux nervures. Sur une coupe transversale (fig. 15), on trouve un épiderme formé de cellules carrées presque égales entre elles et entourées d’une cuticule épaisse. Puis immédiatement au-dessous une seule rangée de cellules en palissade : celles-ci sont allongées, assez régulières. Le parenchyme qui fait suite est formé d’éléments carrés, laissant entre eux de nombreux méats intercellulaires, sans caractère bien distinctif. L’épiderme inférieur se confond presque avec l’épiderme supérieur.

Feuilles de grémil (Lithospermum officinale). — Les feuilles du grémil, quelquefois mêlées à celles du thé, ont une coupe peu intéressante, mais qu’il convient toutefois d’examiner rapidement (fig. 16).

L’épiderme supérieur est formé de cellules carrées, très épaisses : il est garni de poils, qui, renflés à la base, vont ensuite en diminuant de plus en plus, pour se terminer en une petite pointe.

Les cellules en palissade sont petites, assez régulières et disposées sur un seul rang. Le parenchyme qui fait suite est bien développé et est formé de cellules se rapprochant beaucoup par leur forme et leur disposition de celles du hêtre.

L’épiderme inférieur est formé de cellules très petites, relativement à celles de l’épiderme supérieur ;