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thés noirs

Elles sont ensuite roulées avec la main dans des petites corbeilles d’un pied de diamètre environ. Ces corbeilles sont ensuite placées sur des tambours et recouvertes de nattes ; un soleil un peu chaud fait prendre au bout d’une heure une couleur rougeâtre aux feuilles. Ces dernières sont placées une seconde fois sur des nattes et séchées au soleil. Dans cet état, elles sont envoyées sur le marché de Footchow, où l’on procède ensuite au chauffage.

On fait à terre un feu de charbon de bois ; lorsque le charbon est rouge, on l’entoure d’une natte en bambou, sur laquelle on place des plaques de fer. Sur ces dernières on étend avec soin les feuilles de thé et lorsqu’elles commencent à se replier sur elles-mêmes, elles sont enlevées, tamisées, puis chauffées de nouveau.

Il vaudrait mieux, dit-on, les chauffer une troisième fois ; mais ce serait alors une perte de poids et une dépense supplémentaire ; aussi cette opération se fait-elle rarement.

Les deux échantillons de thé Pakling que nous possédons présentent peu de différence. Le premier (no 6) est en feuilles petites, comme tortillées sur elles-mêmes, les unes allongées, les autres étalées. Sa couleur est grisâtre.

Le second échantillon est plus grossier : ses feuilles