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de plus, que cet officier devait appartenir à l’artillerie, trois des notes ou documents envoyés concernant cette arme. De l’examen attentif de toutes les écritures de MM. les officiers employés dans les bureaux de l’État-major de l’armée, il ressortit que celle du capitaine Dreyfus présentait une remarquable similitude avec l’écriture de la lettre-missive incriminée. Le ministre de la Guerre, sur le compte-rendu qui lui en fut fait, prescrivit alors de faire étudier la lettre-missive incriminée en la comparant avec des spécimens d’écriture du capitaine Dreyfus, M. Gobert, expert de la Banque de France et de la Cour d’appel, fut commis à fin d’examen et reçut de M. le général Gonse, le 9 octobre 1894, des documents devant lui servir à faire le travail qui lui était demandé. Quelques jours après la remise de ces documents, M. Gobert demanda à M. le général Gonse, qui s’était rendu chez lui, le nom de la personne incriminée ; celui-ci refusa naturellement de le lui donner.