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Quant aux preuves relatives à la connaissance qu’avait le capitaine Dreyfus des notes ou documents énumérés dans la lettre-missive incriminée et qui l’ont accompagnée, le premier interrogatoire aussi bien que celui qu’il a subi devant nous établissent, malgré les dénégations subtiles qu’il y a opposées, qu’il était parfaitement en mesure de les fournir. Si nous examinons ces notes ou documents, nous trouvons d’abord la note sur le frein hydraulique du 120.

L’allégation produite par le capitaine Dreyfus au sujet de cet engin tombe, surtout si l’on considère qu’il lui a suffi de se procurer, soit à la direction de l’artillerie, soit dans des conversations avec des officiers de son arme, les éléments nécessaires pour être en mesure de produire la note en question.

Ensuite vient une note sur les troupes de couverture, avec la restriction que quelques modifications seront apportées par le nouveau plan. Il nous paraît impossible que le capitaine Dreyfus n’ait pas eu connaissance des modifications apportées au fonctionnement