Dnbns, Louis Duraur. Jolien Leclereq, Sales Renard, Albert Samain et Alfred Vallette, — auxquels devait venir se jnindre btentôt M. Remy | de Gourmont,—aux réuvions préparatoires À la fondation du #fercur2 de France, dont le premier numéro parut dans les derniers joura de décembre, portant la dare de janvier 1890. Au conrs de sa collaho- | ration à cette revue, M. Ernest Raynaud ÿ a publié de nombreux poèmes, qu'on retrouve pour Îs plupart dans ses livres, des pages de critique dramatique et litt‘raire, et des notices et des portraits littéraires. L'Ecole Romane fondée, cette même année 1890, par | M. Jenn Moréns, M. Ernest Raynaud fut également de ce groupe, avec MM. Maurice du Plessys, Raymond de La Tailhède et Charles Maurras, comme on l'a déjà vu précédemment. Il publia pour sa contribution nn mouvement roman Ze Bocage, paru en 1895, et qui contenait, au dire d'un critique, le meilleur de l'inspiration du groupe, faite d'archafsme et de rhétorique plutôt que de vraie sensi- bilité. Deux autres volumes parus depuis, Za Tour d'Ivoire, en 18ny, | ct La Couronne des Jours,en 1905, d'une inspiration plus humaine | ct plus diverse, où des tableaux parisiens voisinent avec des impres- sions de voyages et de pures notatious de rêveries avec des exalta- tions philosophiques, complètent aujourd'hui l'œuvre portique de | M. Ernest Raynaud. Entre temps, M. Ernest Raynaud fonda, en 1900, chez l'éditeur Clerget, une petite revue : Le Sagittaire, qui dura un peu plus d'une année. Il y publia des articles de critique, des comptes- rendus de Salons, et notamment Les Joyeusetés d'Aimé Passerean,
nne trentaine de pièces malicieuses et satiriqnes. M. Ernest Raynaud est l'un des administrateurs de La Société des Poèles français, dont il a été, an début, le vice-président. Il a
- collahoré à Lutèce, au Décadent, au Mercure de France, La Plume,
| au Sagittaire, au Penseur, à La Revue du Bien,à La Jeune Cham-
pagne, à L'Occident, À Vers et Prose.
M. Ernest Raynsud a mené de front la carrière administrative et la carrière des lettres. D'abord secrétaire du commissariat de Lr . Chapelle, puis officier de paix, il fut nommé commissaire de police
du quartier Saint-Lambert, d'où il passa, en 1809, à celui de Nec- ker, et, en 1907, à celui de Plaisance.
Bibliographie :
Les oœuvnzs.— Le Signe, pofsies. Paris, « Au Décadent »,1887, in-18 (P.&im- pression : Ze Signe. nouvell, édition revue et auymentée de plusieurs pn8- me nouveaux. Paris, Bibliothèque artistique et liltéraire, 1897, in-18). — Chairs profanes, poésies. Paris, Vanier, 1889, in-18. — Les «ornes du Faune, poésics. Paris, Bibliolhèque artist. el littéraire, 1890, petit in-19 {avec un portr. de l'auteur d'après un docum. photographique. Tiragn de luxo
