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RE.**f ami. of) POUR L’ENFANT ANCIENNE Tue en rétonnement de nos yenx mutuels Qui délivrèrent là l’or de latentes gloires, Que, veuve dans le Temple aux signes rituels, L’onde d’éternité réprouve nos mémoires. Tel instant qui naissait des heurts éventuels Tout palmes de doig’ts longs aux nuits ondulatoires Vrais en le dôme espoir des vols perpétuels Nous ouvrit les passés de nos pures histoires Une moire de vains soupirs pleure sous les Trop seuls saints riants par nos vœux exlmlés, Aussi liaut qu’un néant de plunaes vers les guoses. Advenus rêves des vitraux pleins de domains Doux et nuls à pleurer, et d’un midi de roses, Nous venons l’un à l’autre en élevant les mains. (1886.) EN M’EN VENANT AU TARD DE NUIT...

En m’en venant nu tard de nuit se sont éteintes les ételles ; Ah ! que les roses ne sont-elles tard au rosier de mon ennui et mon amante, que n’est-elle morte en m’aimant dans un minuit.

Pour m’entendre pleurer tout haut à la plus haute nuit de terre le rossignol ne veut se taire : et lui, que n’est-il moi plutôt et son amante ne ment-elle et qu’il en meure dans l’ormeau.

En m’en venant au tard de nuit