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Monsieur Rabosson (le monde universitaire) ; La mission de Cruchod ; Le cavalier Miserey (roman militaire, crudités, mépris de l’armée) ; Nathalie Madoré ; La surintendante ; Chronique du cadet de Coutras, Coutras voyage, Le Rat (tout à fait pornographique), appartiennent à la manière naturaliste.

Cœurs à Part ; Amour de tête ; Serge ; Ermeline ; Les Confidences d’une aïeule (très perverses) ; Les Confessions d’un enfant d’hier ; La Confession d’un homme d’aujourd’hui ; Les Transatlantiques (les Américains, leurs défauts et leurs mœurs) ; Les affranchis ; Le second garçon (presque propre), etc., sont d’une psychologie généralement voluptueuse.

La carrière ; Le sceptre ; Le char de l’Etat ; L’esbrouffe ; Les souvenirs du vicomte de Courpières ; Monsieur de Courpières marié ; Les grands bourgeois ; Histoire d’un fils de roi, ressortissent de la troisième manière de l’auteur ; ce sont les aventures galantes des « grands », écrites en style XVIIIe siècle.

Ses pièces de théâtre (L’empreinte, Le faubourg, Les Jacobines, etc.) ; et Les Mépris, recueil de vers d’inspiration baudelairienne, sont, au point de vue moral, de même qualité que ses romans.

Eddy et Paddy et Le bon roi Henry, sont honnêtes.


Arsène Houssaye (1815-1896). Critique, romancier et dramaturge, qui produisit plus de cent ouvrages.

Il se montre spiritualiste dans les Destinées de l’âme, ouvrage philosophique où il disserte en souriant du mystère de l’éternité.

Dans ses poésies, il chante surtout les roses, la jeunesse, les plaisirs folâtres de la vie, les fictions voluptueuses de l’antiquité.

Quant à ses romans et ses œuvres pseudo-historiques, ils sont des récits de la vie galante, musqués, également libertins. Arsène Houssaye s’est plu à y mettre en scène les courtisanes, les élégantes demi-mondaines : il a été