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ROMANS À PROSCRIRE

Ses vingt nouvelles réunies sous le titre En désordre sont plus réservées.


Victor-Édouard Cadol, (1831-1898), romancier qui met dans ses ouvrages tous les piments des romans à sensation. Sa bonne humeur continue a pu lui gagner des sympathies ; nous croyons cependant que ses œuvres sont à proscrire, sauf Gilberte ; Mademoiselle ; Secrétaire particulier (12 nouvelles médiocres).


Théodore Cahu, né à Beaugency en 1853, ancien officier. Il a publié sous son nom et sous le pseudonyme de Théo-Critt, des livres de différentes classes : farces militaires qui n’ont rien des sentimentalités roucoulantes du capitaine de dragons Florian ; romans-feuilletons d’amour (Vendus à l’ennemi ; La rançon de l’honneur ; Les drames de Kermor, etc.) ; récits irréprochables au point de vue moral (Perdue dans l’espace ; L’héritage dans les airs) ; badinages pour enfants (Mémoires de Cigarettes) ; et plus récemment, un ouvrage dont nous ne voulons pas même citer le titre, des nouvelles spirites et anticléricales ; etc.


Alfred Capus, né en 1858, ancien élève de l’École des Mines. Journaliste, romancier et conteur, auteur dramatique, membre de l’Académie française.

Il est aujourd’hui rédacteur en chef du Figaro, et il s’y révèle « réactionnaire » ; il n’est pas nôtre assurément, mais il semble se ranger parmi nos alliés du dehors que l’instinct de la conservation sociale rapproche de l’Église.

Outre deux recueils de nouvelles très répréhensibles (Les honnêtes gens et Monsieur veut rire), il a publié trois romans : Qui perd gagne ; Faux départ ; Années d’aventures, où il raconte, sans la flétrir, l’histoire des jeunes gens instruits, qui, ayant raté leur carrière, mènent en redingote une vie de bohèmes, de joueurs et de fêtards ; Histoires de parisiens ; Robinson.