Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/74

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
68
ROMANS À PROSCRIRE

Proudhon, rappellent les idées socialistes de George Sand.


Jean Ajalbert, né en 1863, avocat, écrivain gouailleur, exalté, voluptueux, qui a décrit l’Auvergne et le Laos, dans quelques romans. La fille Élisa, tirée du roman de Goncourt, est un drame réaliste qui fut condamné par la censure et discuté à la Chambre : Mgr Freppel sortit, pendant qu’on en lisait quelques passages très crus.


Paul Alexis (1847-1901) fut un ami, un disciple et un admirateur de Zola. C’est assez dire qu’il appartient à l’école ultra-naturaliste.


Claude Anet, de son vrai nom Jean Schopfer, écrivain de talent, dont Les Bergeries ont pris une bonne place dans la littérature rosse. Son ouvrage sur La Révolution russe est de tous points remarquable.


Alfred Assolant (1827-1886). Il a écrit pour la jeunesse certains récits de voyages et quelques romans aussi instructifs que dramatiques, mais neutres : Aventures du capitaine Corcoran ; Le docteur Judassohn (la guerre de 1870) ; Montluc le Rouge ; Pendagron (histoire d’Alexandre-le-Grand et d’un gaulois chevaleresque) ; François Buchamor ; Histoire du célèbre Pierrot ; La chasse aux lions. Malheureusement, comme About son maître, il se réclame et se ressent trop de Voltaire dans la plupart de ses autres œuvres !


Georges Auriol, né en 1863, humoriste qui conte des historiettes saugrenues et incongrues.

Comme Courteline, J. Renard, Capus, Tristan Bernard, Veber, Willy, Grosclaude, Chavette, Théo-Critt, et toute une catégorie d’auteurs gais, Auriol sème ses livres d’épisodes déplacés, de propos égrillards, de détails grossiers, d’allusions polissonnes, de mots indé-