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dramatiques, son amour pour les grands sentiments et aussi pour les réalités triviales et vulgaires, aux dépens de la valeur littéraire, esthétique et moralisante de l’ouvrage. Quelques-uns ont une fin plus noble : ils s’appliquent à réaliser l’idéal du roman populaire et s’efforcent d’être, selon la formule de René Bazin, des œuvres d’éducation et d’ascension.

Ils sont très attachants ; on les retrouve à la campagne et à la ville, à la cuisine et au salon, au rez-de-chaussée des journaux populaires comme dans les bibliothèques paroissiales.

Achard : Le livre à serrures.

Berthaut : Le fantôme de Terre-Neuve. — Berthet : Les bouilleurs de Polignies. — Boisgobey : Le forçat colonel, Les collets noirs, Les frères de l’Épingle rose, La main coupée, L’as de cœur, La tresse blonde, Le coup de pouce, L’héritage de Jean Tourniol, Où est Zénobie ? Le crime de l’omnibus. — Buet : Le crime de Maltaverne, et ses romans historiques.

Claretie : L’accusateur. — Conscience : Ses ouvrages.

Daudet : Le crime de Jean Malvy, L’espionne. — Decourcelle : Les deux gosses. — Deschamps : Jean Christophe, Suzanne, L’abbé Jacques. — Droz : Lettres d’un dragon.

d’Ennery : Les deux orphelines, La grâce de Dieu, Marie-Jeanne, Martyre.

Ferry : Ses romans. — Féval : La trombe de fer.

Gaboriau : M. Lecocq, L’affaire Lerouge, La corde au cou. — Guéroult : La bande Graaf, La bande à Fifi-Vollard.

Haggard : Découverte des mines du roi Salomon. — Hinselinne : Jeanne ou la loi de malheur. — Hue : Les voleurs de locomotives.

Juillet : La nuit du crime.

Loyseau : Rose Jourdain.

Monselet : Les ruines de Paris. — Montépin : Made-