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L’empire du dragon ; Le fils du chasseur, plairont certainement à tous.


Hégésippe Moreau, né à Paris en 1809, vécut à Provins et à Paris dans une profonde misère, et mourut à l’hôpital en 1838. Ses poésies sont généralement médiocres, irréligieuses et licencieuses ; mais ses Contes à ma sœur sont exquis et peuvent être lus par tous.


Chanoine Schmid (1768-1854), du chapitre d’Augsbourg. Ses Contes, universellement connus, sont divisés en quatre séries (chez Mame) et en deux volumes (chez Garnier). La première comprend les petits récits d’une page ; les autres renferment des contes un peu plus développés. Le tout aimable, candide, moral et éminemment intéressant.


Comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine (1800-1874), femme de lettres française, fille du gouverneur de Moscou et mère de l’éminent prélat.

« Elle était née Rostopchine et grand’maman… Pour amuser ses petits-enfants dispersés aux quatre coins de l’Europe, elle écrivit comme elle causait, à quoi elle vit tout de suite, et tout le monde, qu’elle était née écrivain, comme elle était née grand’maman… Elle causait ses petits romans… Elle a su si bien conter qu’elle est morte grand’mère de tous les enfants du monde. » (Émile Faguet).

Ces livres charmants, encore très populaires, ont illustré pour la plupart la Bibliothèque rose ; L’auberge de l’ange gardien ; Le général Dourakine (suite du précédent) ; La fortune de Gaspard (avantages du travail) ; François le Bossu (très bien) ; Les malheurs de Sophie ; Les mémoires d’un âne ; Petites filles modèles (fort naïf) ; Quel amour d’enfant (histoire d’un enfant gâté) ; Les vacances (à la fin, histoires de revenants d’un goût douteux) ; Pauvre Blaise (son chef-d’œuvre) ; Jean qui