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son poème Bienheureux ceux qui pleurent, donné au Théâtre chrétien en 1898 ; il est cependant à lire ainsi que L’Épopée de l’Église (trois parties) et L’Épopée Nationale.

Ses contes pour les grands enfants sont inconvenants, même pour les enfants de cent ans ; Au seuil de l’au-delà est honnête, mais troublerait les jeunes imaginations ; L’ogre est insignifiant.


Hippolyte Violeau (Brest, 1818), un romancier de sève chrétienne, dont les œuvres se distinguent par l’émotion des scènes, la grâce des descriptions, et l’élévation des idées.

Les jeunes filles liront : Les pèlerinages de Bretagne ; Histoires de chez nous ; et laisseront à leurs aînées : La maison du Cap ; Les surprises de la vie.


Charles de Vitis, pseudonyme du chanoine Lucien Vigneron, (1848-1913), prêtre du clergé de Paris, ancien missionnaire en Chine, voyageur. Son Roman de l’ouvrière (histoire palpitante d’une jeune fille ruinée qui est obligée de travailler), a obtenu, il y a quelques années, le prix de trente mille francs au concours du Petit Journal.

L’auteur a publié depuis, outre des récits de voyages très intéressants, de nombreux romans-feuilletons, auxquels on ne pourra pas reprocher, comme à certaines œuvres catholiques, de nous conduire par des chemins battus : ils sont empoignants et construits avec des scènes si étranges et des intrigues si originales !


Le Vicomte Walsh (1782-1860), ardent royaliste et fervent chrétien dont l’ouvrage le plus connu est Les lettres vendéennes.

Parmi les autres, très nombreux et écrits avec trop de facilité, nous citons : Le fratricide ou Gilles de Bretagne (un bon livre pour bibliothèques, édition Vermot) ; Histoires, contes et nouvelles (très édifiants) ;