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Alpes ; Encore Heidi ; Sina, nouvelles pour les jeunes filles ; Histoires pour les enfants et Histoires comme les enfants les aiment (2 séries, grand succès) ; etc..


Mme Félicie-Marie Testas (1816-1892), directrice de salles d’asile, mérite ici une bonne petite place avec Les bonnes gens (nouvelles très intéressantes) ; Récit de Jean Antoine ; La bague enchantée.


Mme Myriam Thélem, s’est signalée successivement à l’attention des lettrés par À l’aube (pas pour tous) ; Les aventures d’une bourgeoise de Paris, récit du temps des Croisades ; La Mésangère, dévouement d’une jeune fille qui se sacrifie jusqu’à l’héroïsme pour soulager les petits miséreux, drames touchants et édifiants ; Ceux d’hier, ceux d’aujourd’hui (tableaux et récits d’inspiration chrétienne ).


Marie Thiéry, née à Paris dans une ambiance toute littéraire, écrivit et rima dans son enfance, comme l’oiseau chante.

Elle fit paraître en 1895 un roman, et chez Mame deux volumes de contes pour la jeunesse. Elle publia depuis au Gaulois qui la prit pour collaboratrice, au Petit Journal, aux Débats, à L’Écho de Paris, etc., etc., de nombreuses nouvelles et des romans psychologiques, très fièrement écrits : Ramelle (mœurs béarnaises) ; La loi d’amour ; L’heure est Dieu ; Par l’amour ; Le Mystère d’Arlacq. Ces livres ne sont pas pour les jeunes filles, non plus que Monsieur Marcel, auquel le Jury du Concours de la Presse a décerné le prix destiné aux romans humoristiques.

Nous citons seulement pour tous : Rêve et réalité ; L’épreuve ; Les Palmarieu ; Le violon de Jacques (enfantin).


Mme Jean Thiéry, belle-sœur de la précédente, s’est consacrée exclusivement aux livres pour jeunes filles,