Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/330

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Charles Saint-Martin, de son vrai nom Ferdinand Hervé-Bazin (1845-1889), professeur d’économie politique à l’Université catholique d’Angers, écrivain et homme d’œuvres qui a consacré toute sa vie à tant de saintes causes.

Outre le Traité d’économie politique et Les grandes journées de la chrétienté qu’il a publiés sous son nom, nous citons ici ses quelques romans : Rouget le braconnier ; La mort d’un forçat ; La barque rouge ; Le drame du marché noir.


Mlle  Jeanne Schultz (1870-1910), connue sous le nom de Saint-Hilaire, n’a fait que des petits chefs-d’œuvre.

Pour les aînées : Ce qu’elles peuvent ; Les fiançailles de Gabrielle ; Jean de Kerdren ; La neuvaine de Colette (un peu passionné, paru dans la Revue des Deux-Mondes) ; La main de Sainte-Modestine (espièglerie sur une fausse relique) ; Cinq minutes d’arrêt (nouvelles bien contées).

Pour les enfants : Famille Hamelin ; Sauvons Madelon ; Tout droit.


Walter Scott (1771-1832), célèbre romancier anglais[1]. Il débuta dans la vie littéraire par des poésies, et conquit une des premières places parmi les gloires de son pays par des œuvres nombreuses, romans historiques remplis de coloris et d’humour, où il fait revivre en les modernisant, les mœurs de l’ancienne Écosse.

Ses romans sont moraux dans leur but : mais ils renferment des intrigues étranges, des tableaux passionnés et des aventures très peu édifiantes. Aussi les éditions complètes ne doivent pas être confiées aux jeunes gens. Certaines éditions corrigées ne le sont qu’imparfaitement (par exemple, celle de la Société Saint-Nicolas).

Celles de chez Ardant, Gautier, Mame, Téqui : Quentin Durward ; Louis XI à Péronne ; L’officier de for-

  1. Note Wikisource : Walter Scott était un écrivain écossais, né à Édimbourg.