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velles patriotiques) ; Souvenirs d’un bleu, sont très intéressants.


Mademoiselle Victorine Monniot (1824-1880). Les jeunes filles lisent et relisent ses ouvrages exquis : Marguerite à 20 ans (pages parfois tristes) ; Le journal de Marguerite (id.).

Madame Rosély ou la marâtre chrétienne (qui se dévoue pour l’éducation des enfants nés d’un premier mariage) ; La chambre de la grand’mère ; La petite concierge (pour la classe ouvrière) ; Raphaëla de Mérans ; Les mémoires d’une mère (un peu choquant) ; Simples tableaux d’éducation (pour parents), etc. ; ont également leur mérite.


R. Monlaur, pseudonyme d’une femme de lettres, dont les récentes signatures ont dévoilé le nom : Mme  Reynès (Montpellier, 1870). Ses quelques livres sont exquis : Angélique Arnauld, étude émouvante sur la vie et l’âme de la célèbre abbesse ; La vision de Bernadette (récit simple et attachant des apparitions) ; La duchesse de Montmorency ; Alain et Vanna ; Le Rayon, roman où l’auteur se propose de reconstituer l’état d’âme des premiers auditeurs de Jésus, le rayonnement divin sous le ciel de Galilée ; Après la neuvième heure, qui nous transporte en Égypte où l’influence et l’amour de Jésus rayonnent encore dans la personne des premiers chrétiens ; Âmes celtes, récit de la conversion de la Bretagne, moins prenant que les deux précédents ; Ils regarderont vers Lui ; Jérusalem, Quand vous passiez par nos chemins (descriptions et impressions de voyage encadrant une nouvelle) ; Jérusalem, Les derniers pas (suite du livre précédent) ; Le songe d’Attis (rappelle la prédication de Saint-Paul à l’Aréopage ; le contact entre l’âme grecque et la grâce de J. C.) ; Le sceau (très moderne, fermeture d’un monastère, conversion du député franc-maçon) ; Leur