Page:Bethléem - Romans à lire et romans à proscrire, 7e éd.djvu/323

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

veux d’or ; La maison aux hiboux ; La maison de Shilling ; La petite princesse des Bruyères ; Le secret de la vieille demoiselle (intéressant, peu flatteur pour les dévotes haineuses) ; La servante du régisseur (quelques situations équivoques) ; etc., peuvent être lus à peu près par tous.


Xavier Marinier (1808-1892) a visité les deux mondes et raconté ses Promenades dans de nombreux volumes où abondent les nouvelles, les légendes, les études de mœurs et les descriptions.

Ses récits de voyage instructifs, simples, délicats, pleins d’une sensibilité à demi-voilée, respirent la foi sincère de l’auteur ; mais ils ne sont pas écrits spécialement pour la jeunesse et ne doivent pas être laissés tous entre toutes les mains.

Ses quelques romans : Gazida ; Les hasards de la vie (peu intéressant) ; Les perce-neige ; Le roman d’un héritier ; Les fiancés du Spitzberg (petit chef-d’œuvre) sont inoffensifs… Trois jours de la vie d’une reine convient même aux enfants.


Le capitaine Mayne Reid (1818-1883), romancier anglais[1]. Fils d’un pasteur presbytérien, il se rendit en Amérique, se fit trappeur, et prit part à différentes expéditions comme capitaine de volontaires.

Ses romans émouvants, parfois exagérés et hyperboliques, ont été publiés chez Vermot, Gautier, Didot, Ardant, Mame, Hachette, Hetzel, etc. ; ils peuvent être en général lus par tous.

Nous réserverions cependant aux jeunes gens très sérieux : Le gantelet blanc ; Le doigt du destin ; Les partisans ; La piste de guerre ; La Quarteronne ; Océola ; Le roi des Séminoles ; à moins que, pour quelques-uns d’entre eux, on ne prenne l’adaptation Ardant.


Albert Monniot (Nangis, 1863), rédacteur à la Libre Parole. Ses deux ouvrages : Coqs et corbeaux (15 nou-

  1. Note Wikisource : né en Irlande, Thomas Mayne Reid fut un écrivain américain.