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pensionnaires) ; Minette (dévouement, mariage) ; La petite maîtresse de maison (pour les présomptueuses) ; Le vieux château (on aime à le revoir, au retour de Paris) ; et une foule d’ouvrages pour les enfants.

Causeries et mélanges ; Esquisses morales ; Scènes et proverbes ne conviennent qu’aux grandes personnes.


L’abbé Jean Grange (1827-1892), excellent curé limousin qui fut l’un des bons écrivains de L’Ouvrier. Polémiste populaire, conteur et dialecticien plein de bonhomie. La Mère Saint-Ambroise ; Noblesse oblige ; Le trésor du souterrain ; Le prieur des pénitents bleus ; Souvenirs d’un gendarme ; Notes d’un commis-voyageur ; Le Robinson d’eau douce ; Mémoires d’un vieux drapeau ; Souvenirs d’un bachelier ; Les récits d’un commissaire ; Lettres d’un paysan ; Aventures d’un gentilhomme poitevin ; Histoire d’un jeune homme (pour ouvriers), etc., pétillent d’esprit gaulois, et constituent une apologie du bon sens de la foi, dissimulée dans d’agréables récits.


L’abbé C. Guenot ne fut pas un chartiste et, dans ses dramatiques Épopées de l’Histoire de France (44 volumes), il n’eut pas la prétention d’unir à l’érudition impeccable, les qualités de composition qui sont un des principaux mérites des historiens modernes ; ses récits sont des romans fondés sur des faits. Cette réserve admise, ils sont considérés à juste titre comme de vrais trésors pour les enfants. Le Kalifah de Béni Salem ; La baronne de Rosemberg ; Le dernier des Lochleven ; L’homme sans nom, renferment cependant quelques mots de trop.


Mademoiselle Marie Guerrier de Haupt, romancière et poète (1835-1914). Bon auteur moral, intéressant, généralement religieux.

Les aînés se réserveront Handzia la Gitane ; Le trésor de Kermerel ; Le roman d’une athée.