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La nièce de Madame Gerald ; Rose Mary ; Plus vrai que vraisemblable (aventures de la mère de Pierre II), Hélène Middleton ; L’oiseau du bon Dieu ; Rose Leblanc. Ces deux derniers ouvrages ne doivent pas être donnés à des personnes trop jeunes.


René Gaell, pseudonyme de M. l’abbé Esteffe, qui obtint en 1904 le premier prix au concours de romans organisé par La Croix, avec Les bijoux de la princesse (roman populaire, très intéressant, contre les sociétés secrètes). On y joindra Jeunes gloires (trois récits de bravoure émouvants).

Quant à Soutane noire et culottes rouges ; Mes campagnes à vélo ; Encore soldat ; L’hôpital militaire ; Roublard en Mandchourie ; Coups de plume et coups de clairon, ce sont des croquis à l’emporte-pièce gentiment brossés.

M. Gaell, mobilisé, a continué à servir par la plume. On lira ses deux séries de scènes de guerre : Les soutanes sous la mitraille ; Dans la bataille.


Léon Gautier (1832-1897), paléographe, est surtout connu par ses Épopées françaises, ses éditions de La Chanson de Roland et son ouvrage sur La Chevalerie qui ont remis en honneur la littérature et l’histoire du moyen âge.

On trouve en outre dans les bibliothèques son Voyage d’un catholique autour de sa chambre (œuvre de jeunesse pour tous) ; Scènes et nouvelles catholiques (pour jeunes gens sérieux).


Madame Sophie Gay (1776-1852), partagea sa vie entre les plaisirs et les lettres : elle s’amusa comme une lettrée, et écrivit pour s’amuser.

On ne lit plus guère ses romans de sentiment (Léonie de Montbreuse, Anatole, etc.) ; mais on trouve encore dans les bibliothèques : Victorieuse ; Cruelle méprise ; Mouchoir perdu, que nous plaçons ici.