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Pour lire à la veillée, surtout dans les campagnes, il n’y a rien de mieux.


L’abbé Augustin Devoille (1808-187.). Ses trente ou quarante ouvrages occupent une très bonne place dans les bibliothèques paroissiales. Beaucoup d’entre eux renferment trop de longueurs, de vulgarités, d’obscurités et d’incohérence pour intéresser les puristes et les lettrés. Les lecteurs ordinaires lui pardonneront facilement ces défauts et liront avec bonheur ces livres écrits spécialement pour le peuple. Nous citons parmi les meilleurs : La cloche de Louville ; Les Croisés ; La prisonnière de la tour ; Vengeance ; Le parjure ; Le cercle de fer ; Mémoires d’une mère de famille ; La dame de Châtillon ; Le prêtre soldat.


Arthur Dourliac, de son vrai nom Arthur Couillard (1848-1905).

Il s’est tour à tour essayé dans l’étude des mœurs ouvrières et bourgeoises (Léon de trop) ; des mœurs villageoises (Un de plus) ; des mœurs provinciales (Le supplice d’une mère) ; et enfin dans le roman historique. En tout, 20 romans et environ 150 nouvelles, dont plusieurs pour personnes d’âge raisonnable : Trop marquise (roman couronné par l’Académie).

Nous permettrions aux plus jeunes : Deux Dauphins ; Un élève de Tintoret ; La première garde de Roustan ; Les apprentis de l’armurier ; Droit d’aînesse ; Cœur dévoué ; etc..


Jean Drault, de son vrai nom A. Jeandrot, né en 1866, près de Dreux. Son Chapuzot qu’il mobilise successivement dans tous les pays

Où mûrit l’héroïsme et fleurit la gaieté ;

L’odyssée de Claude Tapart ; Les petits drames du poste ; Le wagon de 3e classe ; Les aventures de Bidouille ; Les audiences joyeuses ; Le perroquet du