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Jeunes filles (portraits de jeunes filles) ; Âme vaillante ; Au loin (signé Aylic Marin, récit de voyage captivant) ; Olga Nylander, simple vie (biographie d’une jeune suédoise convertie au catholicisme, traduite en plusieurs langues). On s’y promène partout avec ravissement, comme dirait Boileau.


Alphonse Balleydier (1820-1859), historien et littérateur. Il avait promis à sa mère de n’écrire jamais un livre troublant : il a tenu parole. Toutes ses Veillées maritimes, militaires, de famille, du presbytère, du peuple, des vacances, sont à lire.


Jean Barancy, pseud. de Mme Victor Nadal, dont Le Journal des Débats et Le Temps ont accueilli les débuts. Claude Maurienne (couronné par l’Académie) ; La folle de Virmont ; Pour Suzanne (pas pour tous) ; L’espiègle ; Toujours aimée (romanesque) ; l’ont mise au bon rang des bons écrivains.


Comtesse de Bassanville (Anaïs Lebrun, née Rigo, connue sous le nom de), née en 1806, élevée sous la direction de Mme Campan, morte en 1884. Fonda le Journal des jeunes filles, et écrivit pour la jeunesse près de trente volumes dont plusieurs furent préfacés par L. Esnault et A. Nettement : Vengeance d’une morte (romanesque, élégant, pas pour tous) ; Les deux familles ; Souvenirs d’une jeune fille ; Les contes du Bonhomme Jadis ; Les salons d’autrefois (six volumes où l’on peut cueillir beaucoup d’anecdotes).


Mistress Beecher Stowe (1811-1896), la célèbre romancière américaine. Tandis que son mari, le docteur Stowe, menait la campagne de l’abolitionisme dans les réunions publiques, elle défendit la même cause par la plume et fit paraître La case de l’oncle Tom. C’est un ardent plaidoyer contre l’esclavage, un livre plein de larmes et plein de feu, qui se vendit à plus d’un