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Dys (un curé de campagne, deux sculpteurs, leur rivalité, idylle) ; Le maître du moulin blanc (un jeune officier qui, le cœur déchiré, donne sa démission, et se fait meunier pour sauver sa famille de la ruine) ; Ma cousine Nicole (prix Montyon en 1903) ; Mlle Jacqueline ; À chacun sa chimère (un vieux savant et sa fille Christine, pour les plus grandes) ; nombreuses nouvelles dans le Musée des familles, Le Magasin pittoresque, l’Illustration, Le supplément du Petit Journal et du Petit Parisien ; Les 28 jours de Guignolette (pour les enfants) ; Le devoir d’un fils ; Les espérances ; La petite Miette (l’amitié de deux enfants réconcilie deux familles) ; Le miracle des perles.

Mathilde Alanic témoigne que sa plus haute ambition a toujours été de devenir un auteur familial. Notons cependant qu’en dépit de cette déclaration, ses derniers ouvrages : La romance de Joconde ; La fille de la Sirène ; Au soleil couchant (série de nouvelles) ; Et l’amour dispose ; L’essor des colombes ; Les roses refleurissent, ne conviennent qu’aux adultes ou aux grandes jeunes filles.


Constant Améro (1832-1908) tient spécialité de romans internationaux où l’inspiration religieuse n’a malheureusement aucune part : Tour de France d’un petit parisien (couronné par l’Académie) ; Le coq rouge (Russie) ; Blanche neige (Norwège) ; Le pays de Ménélick ; Un Robinson de six ans (Canada) ; Contes émouvants (quelques horreurs, fatalisme) et d’autres en collaboration avec Victor Tissot.


Han-Christian Andersen[1] (1805-1865). Célèbre poète et romancier danois, fils d’un cordonnier, s’instruisit en visitant tous les pays de l’Europe et même l’Orient. Ses vers sont empreints d’une mélancolie rêveuse ; mais ses romans et ses contes, presque tous traduits en français, originaux et variés, semblent avoir été pensés dans les profondeurs septentrionales, et écrits sous le

  1. Note Wikisource : la graphie correcte est Hans Christian Andersen.