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temps frivole et que transfigure le repentir, le rachat par la douleur et par l’amour.


Armand de Pontmartin (1811-1890). Gentilhomme légitimiste qui, pendant 28 ans, écrivit « les samedis littéraires » de la Gazette de France. La fin d’un procès ; Les jeudis de Mme Charbonneau ; Souvenirs d’un vieux mélomane et ses travaux de critique peuvent être lus par tout le monde. Les corbeaux du Gévaudan ; La filleule de Beaumarchais ; Le radeau de la Méduse ; Les lettres d’un intercepté et surtout Les péchés de vieillesse ne conviennent qu’aux personnes sérieuses.


Marguerite Poradowska, née à Lille, où son père, le philologue Émile Gachet, était principal du collège. Mariée à un polonais, elle étudia sur place les mœurs galiciennes et les traduisit dans des romans intéressants et très finement observés : Pour Noémi ; Demoiselle Micia ; Les filles du Pope ; Marylka ; Le mariage du fils Grandsire (roman de mœurs lilloises) ; Mariage romanesque (mœurs de Bukowine) ; Hors du foyer (odyssée douloureuse, mais instructive, d’une étudiante russe, pour adultes).


'Georges Pradel, de son vrai nom Émile Pradier (1840-1908). L’un des romanciers « honnêtes », qui a publié chez Mame, une série de livres émouvants, parmi lesquels nous détachons : L’œillet blanc ; Fleur de Mai ; Le brick d’ébène ; L’œil de tigre ; La fille du régicide ; La cage de cuir


Jules Pravieux, né à La Machine (Nièvre), en 1866, ancien avocat à la Cour d’Appel de Paris.

Il a du talent narratif, dit Émile Faguet, de l’esprit et de la force dans la peinture. Ses personnages sont vivants…

Ces personnages sont, dans Ami des jeunes, l’abbé Pergame et tout un groupe de jeunes étudiants animés