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tes les sympathies du public des deux côtés de la Manche. Au point de vue moral, elle est souvent irréprochable.

Il vaudrait mieux cependant mettre sous clef : Celles qui savent aimer ; Ce que femme peut ; Myris ; Pauline Dérilly ; La double vue ; Charité ; Dernière pensée ; Ève et Liliane ; Le cœur et l’honneur ; Le drame de Rosmeur ; Flots et jusants ; Les fils de la tempête (Les lurons de la Jeanne ; Julia la louve) ; Honneur, Patrie ; Petite fille d’amiral ; Reine Marguerite ; Mer bleue ; Mer sauvage ; Petit ange ; Le torpilleur 29 ; Solitude ; Pilleurs d’épaves, et surtout Le roman de Violette.

Laisser aux jeunes gens formés : L’Alcyone ; Amour simple ; Ce qu’elle voulait ; Djina ; Fleur de mer ; Un manuscrit ; L’ondine de Rhuis ; Paule de Porsguern ; Sauveteur ; Seulette ; Le trésor de Madeleine ; Blanche contre jaunes ; Fleur de France.

Enfin, faire lire à tous : Mlle Pompon ; quelques-uns de ses ouvrages publiés pour eux chez Hachette.


Raoul Maltravers, de son vrai nom Marie Millet, (Dunkerque, 1859), un bon écrivain dont on lit toujours : Une belle-mère ; L’erreur de Raoul ; Un mystère ; Le pseudonyme de Mlle Merbois ; Les soupes au lait ; Stella ; Le talion.


Claude Mancey, un auteur dont il faut retenir le nom, Mlle  Gènevoix, de Langres. Elle a publié, Vieilles filles (thèse et roman en leur faveur) ; Intellectuelles (les tribulations de certaines cervelines, Philaminte et Henriette de provinces ; ravages causés par l’intellectualisme et l’éducation trop cérébrale) ; Les Sources perfides (montre dans des scènes très prenantes que les villes d’eaux sont souvent funestes au bonheur et à la vertu) ; Par-dessus les vieux murs ; Les petits Boches ; La guerre de 1914, Un coin de province à l’avant, un coin de province à l’arrière.