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catholiques, et de ce fait, elles ont pu exercer, chez les nombreux lecteurs des bibliothèques scolaires et publiques, une fâcheuse influence… Aussi, ne doivent-elles être lues par les jeunes gens qu’avec une extrême réserve.


Victor Favet, un apôtre qui met son beau talent d’écrivain au service de sa foi religieuse. Deux romans : Mieux que l’amour ; Et puis après ? Le premier montre qu’au-dessus de l’amour, il y a le devoir et la soumission à la loi divine ; le second met en lumière l’impuissance du bonheur humain à satisfaire une âme faite pour l’infini. Tous deux sont pleins d’entrain et de naturel ; ils intéresserons les lecteurs qui connaissent la vie.


Gabriel Ferry (Louis de Bellemare, connu sous le nom de), littérateur et voyageur français, né en 1809, mort dans une expédition maritime en 1852. Fils d’un négociant, il passa sept ans au Mexique.

Ses huit volumes : Costal l’indien ; Le coureur des bois ; La clairière du bois des Hogues ; Scènes de la vie sauvage ; Scènes de la vie militaire au Mexique ; Les exploits de Martin Robert ; Les aventures du capitaine Ruperto Castanos au Mexique ; Les étapes de Rameau ; etc., constituent une épopée du désert, attachante au plus haut point, mais que les mères ne peuvent lire devant toutes leurs filles, en raison surtout des préjugés antireligieux de l’auteur.


Paul Féval, né à Rennes, en 1817, mort en 1887. Parti pour Paris à l’insu de ses parents, dès l’âge de 20 ans, il se signala à l’admiration du public par Le loup blanc et surtout Les mystères de Londres. Depuis il composa avec une facilité qui tenait du miracle, une foule de romans, dont plusieurs, tel Le Bossu, portés à la scène, se jouent encore aujourd’hui. Converti en 1876, à la suite de revers de fortune et sous l’influence de sa femme, il racheta à ses éditeurs ses 200 ouvrages et eut