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I

Romans à proscrire

EN VERTU DES DÉCRETS DE L’INDEX




L’Église a, en vertu des pouvoirs qu’elle tient de son divin Fondateur, le droit et le devoir de condamner l’erreur et le mal partout où ils se rencontrent ; elle a aussi, par une conséquence naturelle, le droit de condamner les livres opposés à la foi ou aux mœurs chrétiennes ou ceux qui, sans être mauvais, sont dangereux à ce double point de vue.

Ce droit, l’Église l’a exercé de tout temps ; et, de nos jours encore, elle a pris soin d’indiquer, dans ses lois et dans son Index, les ouvrages dont les fidèles doivent, sous peine de péché, s’interdire la lecture.

Il y a d’abord les livres dont la lecture est défendue sous peine d’excommunication réservée au Pape (Bulle Apostolicæ Sedis). Ce sont les livres nommément prohibés par Lettres apostoliques : le plus connu s’intitule « Les paroles d’un croyant », de Lamennais, condamné par une encyclique de Grégoire XVI, le 25 juin 1834.

Ce sont ensuite des ouvrages écrits par des hérétiques ou des apostats et qui soutiennent l’hérésie.